Immortels
Ben Youssef Méïté : l’or du 200 m qui a marqué l’Afrique
Icône du sprint ivoirien, Ben Youssef Méïté a fait briller la Côte d’Ivoire sur les pistes africaines et mondiales. Son sacre de 2012 à Porto-Novo reste gravé dans l’histoire de l’athlétisme continental. Rétro.
En 2012, à Porto-Novo, le nom de Ben Youssef Méïté résonne comme un tonnerre. Ce jour-là, l’Ivoirien s’impose sur le 200 mètres et entre à jamais dans la légende du sprint africain.
Ce soir de 2012, au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo, le public retient son souffle. Le starter claque, Méïté s’élance. Sa foulée est puissante, son regard fixe la ligne d’arrivée. En quelques secondes, il devance la concurrence et décroche l’or du 200 m aux Championnats d’Afrique.
La renaissance du sprint ivoirien
Cette victoire n’est pas anodine. Elle symbolise la renaissance du sprint ivoirien. Grâce à son exploit, la Côte d’Ivoire retrouve sa place parmi les grandes nations de l’athlétisme. Ce triomphe inspire bientôt Murielle Ahouré et Marie-Josée Ta Lou, futures stars du continent.
Ben Youssef Méïté n’a jamais cessé de progresser. En 2016, il réalise un record personnel de 9,96 s sur 100 m lors des Jeux Olympiques de Rio. Il atteint la finale olympique, un exploit que peu d’Africains ont accompli. À chaque compétition, il porte fièrement le drapeau ivoirien, avec calme et détermination.
Au fil des années, il participe aussi aux Championnats du monde et aux Jeux Africains, multipliant les performances solides. Son attitude exemplaire et son humilité font de lui un modèle. Pour toute une génération, Méïté représente la discipline, la persévérance et la fierté nationale.
Après une carrière riche et exemplaire, Ben Youssef Méïté a tiré sa révérence. Il quitte la piste, mais son empreinte demeure. Son nom figure désormais aux côtés des grandes légendes du sprint ivoirien : Gabriel Tiacoh, Murielle Ahouré et Marie-Josée Ta Lou.
